L’âne grand noir du Berry

Emblème du Berry, l’âne grand noir doit sa survie à une poignée de passionnés qui ont lutté pour la reconnaissance de la race. Une reconnaissance par les haras nationaux qui date de 1994. Une lutte qu’il faut poursuivre pour préserver ce patrimoine vivant.

Aujourd’hui, 60 % des ânes inscrits au Sud Book (référentiel des races) sont localisés dans le Cher et l’Indre. Mais il est possible d’en rencontrer un, au détour d’un bocage de France, de Belgique ou de Suisse.

On recensait 8700 ânes en 1850. Un siècle plus tard, ils disparaissent des recensements agricoles. Cette raréfaction s’accélérera par la vente des derniers beaux spécimens à des pays du « tiers-monde ».

 L’Âne Grand Noir du Berry serait ainsi issu d’une tradition paysanne, sélectionné essentiellement pour les besoins d’une agriculture pauvre, pour des terres agricoles de petites surfaces.

Selon l’Association Francaise de l’âne grand noir du Berry, le stud-book compterai plus de 2000 ânes aujourd’hui.

Standard

Si la femelle toise 1,30m au garrot, le mâle quand à lui, mesure entre 1,35 et 1,45m à 4 ans. La robe unie noire, sans bande cruciale, ni raie de mulet, sans zébrures aux membres. L’oeil est vif, portant des lunettes gris-blanc. Les oreilles ne doivent pas présenter de poils longs et doivent faire la moitié de la tête.

Des plaques, portant les inscriptions « gué aux ânes », « la mort aux ânes » ou « cimetière des ânes », encore accrochées aux façades des maisons bordant le canal de Berry, n’auront pas été des signes prémonitoires. Le grand noir du Berry n’est pas mort!!!

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